Face à la hausse grimpante de l’inflation, les bénéficiaires de la prime d’activité auront également droit à une aide cet été.
Qui a droit à la prime d’activité ?
Instaurée en 2016, la prime d’activité est un complément de revenu mensuel que la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) donne sous conditions. Les travailleurs modestes âgés d’au moins 18 ans en bénéficient. Qu’ils soient salariés du public ou du privé, indépendants ou agriculteurs, ils peuvent la toucher. Cela concerne également ceux qui travaillent à temps complet ou à temps partiel, en CDI ou en contrat précaire. Cette prestation a pour but d’inciter les actifs les plus précaires à exercer ou reprendre un emploi.
En mars dernier, près de 4,6 millions de foyers profitaient de cet avantage pour un montant moyen de 185 euros mensuels. Un chiffre qui devrait augmenter dans les prochains jours. Effectivement, la prime d’activité est « calculée pour chaque niveau de revenu en référence au Smic, explique le quotidien économique. Quand le niveau du salaire minimum augmente, le point de sortie de la prestation sociale monte aussi ». Grâce à la double revalorisation du Smic cette année (+3,55 % en cumulant janvier et mai), de nouveaux travailleurs seront éligibles à cette aide.
Quel montant avec une revalorisation de 4 % ?
Le 1er avril dernier, cette prestation a déjà subi une revalorisation automatique de 1,8 %. À partir de cette date, le montant forfaitaire, qui sert de base au calcul de la prime d’activité, est égal à 563,68 euros pour une personne seule qui n’a pas d’enfants. Avec une revalorisation de 4 %, il s’élèverait à 586,22 euros en juillet prochain, donc une hausse de 22 euros. Il faut aussi savoir que ce montant forfaitaire change selon le foyer et le nombre d’enfants à la charge.
