Prime d’activité : voici pourquoi les foyers aux revenus modestes n’y ont toujours pas accès !

Depuis le mois de janvier dernier, 5 millions de ménages français devraient bénéficier d’une prime d’activité contre 3,8 millions auparavant. Cependant, il peut arriver que des ménages empochant moins de 1 800 € par mois ne puissent pas profiter de ce coup de pouce financier. Et ce, en raison d’une technique de calcul compliquée.

Un calcul complexe…

Au mois de décembre dernier, une étude a montré que les Français qui touchent jusqu’à 1 790 € par mois peuvent demander la prime d’activité. Avant le revenu minimal pour être éligible était de 1 560 € par mois. En effet, les 1 790 € correspondent à quelques euros près à la rémunération médiane de la population française. En conséquence, la moitié des employés peuvent désormais exiger leur prime d’activité.

Ces derniers ont pu obtenir leur part du gâteau début janvier en se rendant à la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) pour procéder aux requêtes nécessaires. À leur grande surprise, ils apprennent qu’à cause de leurs ressources, ils ne peuvent pas prétendre à ce complément de revenu. Malentendu ou triste réalité ? En vérité, le calcul de ces bonus relève d’une technique relativement compliquée. Il dépend de la taille du ménage et des autres recettes perçues.

…basé sur  plusieurs paramètres

Pour mieux comprendre le calcul, il convient d’abord de définir l’objectif de cette aide financière. La prime d’activité est un complément de revenu octroyé par le gouvernement à ceux qui vivent dans des conditions jugées précaires compte tenu de leur situation familiale. La prime d’activité améliore les conditions de vie des foyers qui vivent essentiellement de l’argent issu de leur activité professionnelle.

La taille du foyer est également prise en compte. Le gouvernement estime par exemple qu’une personne vivant seule dispose d’un revenu moins important par rapport à un couple. En d’autres termes, un individu qui empoche 1 500 €/mois dispose d’un pouvoir d’achat plus faible en comparaison avec un couple qui touche 3 000 €. Ce qui est parfaitement logique sachant qu’un couple partage à deux les loyers et les charges fixes.

La CAF se base sur les ressources de l’ensemble du ménage et identifie un coefficient représentant le nombre de personnes par maison. Ce coefficient est égal à 1 pour un Français vivant seul sans enfant contre 1,5 contre un couple. C’est cet écart qui explique que deux individus au SMIC vivant sous le même toit ne soient pas traités de la même chose s’ils vivaient séparément.

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