Une nouvelle aide a été mise en place : une prime spéciale rentrée. L’inflation peut affecter la France avec moins de force que d’autres pays européens, c’est pourquoi c’est le pays où la valeur des salaires a le plus baissé. Le gouvernement ne pouvait manifestement pas rester silencieux sur le sort des Français. Parce que le prix monte, chaque mois, un peu plus. Le pic ne pourra être atteint qu’en 2023. Autant dire que la fin d’année s’annonce très difficile.
Les détails sur le versement de la prime de rentrée
Au micro de RTL, début août, Bruno Le Maire avait consenti à indiquer qu’elle serait versée en septembre. Le ministre de l’Economie s’est montré plutôt avare de détails, sûrement parce qu’aucune date n’a encore été informée. Il a seulement confirmé qu’il s’agissait du plan d’aide pour aider les Français à « financer les achats alimentaires ». Il souhaite faire la distinction entre cette prime de rentrée et l’allocation de retour aux études, qui sert à couvrir les dépenses liées aux frais de scolarité. Mais le bénéficiaire décidera comment il veut dépenser l’argent. Enfin, quelques jours après son allocution, on apprend que la prime sera versée le 15 septembre 2022.
Mais qui, parmi les Français, recevra cette fameuse prime de rentrée ? Au départ, le Sénat souhaitait la verser à tous les travailleurs à faible revenu. Mais finalement, un compromis a été trouvé avec les délégués. À terme donc, tous les allocataires des minima sociaux autres que ceux qui perçoivent la prime d’activité percevront cette prime. Selon Bruno Le Maire, la décision est plus juste : « Ce n’est pas juste de priver des millions de Français ».
Le montant total assuré est de 1,1 milliard d’euros. Chaque personne impliquée recevra 100 euros pour l’ensemble du tour. Ses fonds ont été judicieusement débloqués pour aider les Français pendant cette période où historiquement l’inflation était à la hausse.
En plus des récompenses de la rentrée : d’autres activités coup de main
Le 4 août, les sénateurs ont ainsi adopté en première lecture le second volet des mesures de soutien au pouvoir d’achat. Ces mesures incluent la présence de primes de rentrée. Mais ce n’est pas la seule proposition acceptée pour aider les Français en cette période de crise. Bruno Le Maire se réjouit de voir que certaines mesures pourront enfin voir le jour. Il a commencé par une revalorisation de l’allocation sociale de 4 %, des plafonds d’allocations sociales et des retraites.
Néanmoins, en raison de la longueur des débats, la révision des retraites ne pourra se faire le 9 août, comme promis depuis des semaines. En septembre, les retraités percevront un complément pour juillet et pour août. De son côté, le RSA passe de 575 euros à 598 euros.
Le logement n’a pas été oublié avec une hausse de 3,5% des APL, tandis que la croissance des loyers a été plafonnée à 3,5% depuis un an, à compter du 15 octobre. Ces précautions ne font pas la concordance et ont été massivement critiquées sur les réseaux sociaux. Les internautes ont reproché à l’État de jouer avec les chiffres alors que le gouvernement était responsable des baisses passées des APL.
Les Français sont durablement touchés par l’inflation
Au fil des années, le pouvoir d’achat des Français n’a cessé de baisser. Selon une étude récente, les Français manquent en moyenne de 490 euros pour vivre. C’est 25 euros de plus que l’année précédente et c’est clairement un nouveau record.
Beaucoup d’entre eux dépendent de l’aide sociale, ne serait-ce que pour survivre mois après mois. Et comme l’inflation continue d’augmenter, les mois de septembre, octobre, novembre et décembre s’annoncent très difficiles. Le pic d’inflation ne sera pas atteint avant 2023, ce qui signifie qu’il augmentera encore plus. De quoi célébrer l’année qui malheureusement n’aura rien de festif dans de nombreux foyers. D’où la valeur de suggestions comme cette prime de rentrée.