Pour aider les Français à faire face à l’inflation, le gouvernement a prévu une série d’aides exceptionnelles. Parmi elles figure la célèbre prime Macron. On vous dit tout !
Aussi appelée prime de partage de la valeur, la prime Macron est remis par les sociétés à certains de leurs employés. Cette aide financière fera l’objet d’une revalorisation pour 2023 et 2024. Le point à travers cet article
Prime Macron : montant et modalités d’accès
La prime Macron est employé par les organisations qui ont conclu un contrat d’intéressement et celles dont le nombre de salariés ne dépasse pas 50. Dans ce cas, l’aide est fixée à 6 000 €. Dans le cas contraire, cette valeur sera de l’ordre de 3 000 € maximum. Pour faire l’objet d’une défiscalisation, le virement doit opérer entre juillet et décembre 2022. L’exonération des cotisations sociales s’applique exclusivement lorsque le bénéficiaire touche un salaire inférieur à trois fois le salaire minimum.
Selon les statistiques officielles, ils seront plus de 700 000 à pouvoir profiter de cette aide cette année. Les salariés bénéficiaires sont normalement sous contrat (CDD, CDI, apprentissage, professionnels…) avant la remise de la prime. Celle-ci est également accordée aux salariés handicapés associés à un ESAT.
Les autres informations à retenir sur ce précieux coup de pouce
Cette année, la prime macron s’élève à 710 €. En dépit d’une légère augmentation par rapport à l’année précédente, la moyenne demeure en-dessous des seuils fixés par l’Etat. Ces derniers sont de l’ordre de 3 000 à 6 000 € comme mentionnés auparavant. Pour l’année à venir, les montants de cette aide resteront inchangés.
La remise de cette prime se fait généralement dans le courant de l’année civile. Cette année, elle aura lieu jusqu’en décembre 2022. Notons que les employeurs sont libres d’appliquer ou non le dispositif au sein de leur organisation et le versement peut se réaliser en plusieurs tranches suivant les cas. Attention, la prime Macron ne substitue, en aucun cas, le salaire normal de l’employé ! D’ici 2024, elle ne sera plus défiscalisée. Cependant, la prime exceptionnelle sera toujours exonérée des cotisations sociales.