La prime inflation 2022 fait l’objet d’une attente incessante pour les Français. Et si le versement a commencé le 15 septembre, cela ne concerne pas tout le monde. Ainsi, il y a une raison pour laquelle certains n’ont pas encore obtenu les 100 euros promis par l’État.
La prime inflation : en quoi elle consiste
La prime, aussi appelée prime exceptionnelle de rentrée, vaut en moyenne 100 euros. Toutefois, cela peut s’allonger de 50 euros par enfant à charge selon la configuration du foyer. Dans tous les cas, l’État va consacrer près de 1,1 milliard d’euros pour cette aide. Auparavant, 38 millions de Français ont déjà obtenu cette prime l’an dernier. Pour cette année, on comptera 10,8 millions de foyers concernés.
Et au début du mois d’août, Bruno Le Maire a déclaré qu’on commencera à verser cette aide à partir du 15 septembre. Toutefois, le versement se fait de manière progressive. L’État a alors priorisé les bénéficiaires de minima sociaux ainsi que les étudiants boursiers.
Ainsi, le deuxième versement du 27 septembre a vu comme bénéficiaires deux types de personnes. Cela a concerné ceux qui touchent la prime forfaitaire mensuelle ou l’allocation de solidarité spécifique. Toutefois, un troisième versement aura lieu en octobre. Cela concernera les personnes de plus de 65 ans percevant l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Et un quatrième versement aura lieu en mi-novembre. Cela concernera les bénéficiaires de la prime d’activité. Ils toucheront 28 euros de prime avec 14 euros de rallonge par enfant à charge.
Inflation : les autres aides de l’État pour lutter contre
Premièrement, on peut parler de la revalorisation des prestations sociales, des minima sociaux et des retraites. Cela correspond en effet à une hausse de 4%. Aussi, le RSA passe de 575 euros à 598 euros. Et concernant les logements, l’État a augmenté l’APL de 3,5%. Aussi, il a été décidé de plafonner l’augmentation des loyers à 3,5% pendant un an dès le 15 octobre.
Ajouté à cela, on compte aussi le bouclier tarifaire sur l’énergie. Par exemple, on a vu une ristourne de 30 centimes à la pompe en septembre. Alors qu’aujourd’hui, la ristourne va jusqu’à 18 centimes. Et en fin d’année, on prévoit qu’elle diminue à 10 centimes. Ainsi, l’inflation touche tout le monde, même si cela se fait sentir surtout chez les foyers au revenu modestes.
D’ailleurs, deux familles sur trois ont déjà prévu de perdre leur pouvoir d’achat à cause de l’inflation au premier trimestre de cette année. On compte parmi ceux-là les familles monoparentales. En effet, 78% de ces derniers ont affirmé avoir une baisse conséquente de leur niveau de vie.
