L’ancienne prime Macron se nomme désormais prime de partage de valeur. Initialement prévue pour se terminer il y a peu, elle va se poursuivre jusqu’à la fin de 2022. D’ailleurs, on connaît déjà les dates et les conditions pour l’obtention de cette prime.
Prime Macron 2022 : les conditions et les dates
Tout d’abord, il y a des conditions pour l’obtention de cette prime Macron 2022. Le salaire joue un rôle clé dans l’admissibilité à cette nouvelle prime de partage de la valeur. En effet, il faut un salaire n’excédant pas trois fois le Smic français. Ainsi, on exonérera la prime des sécurités sociales et d’impôt sur le revenu jusqu’à la fin de l’année suivante.
On soumettra la prime à des forfaits sociaux si le salaire dépasse ce montant dans le cadre de l’intéressement de l’entreprise. On doit alors payer l’impôt sur le revenu d’ici 2024. Aussi, le déboursement total peut atteindre 8 000 euros. Ainsi, le premier paiement atteindra les 2 000 €, suivi d’un autre 6 000 € jusqu’au 31 décembre de cette année.
De plus, on peut bénéficier de cette prime quel que soit notre statut si on remplit toutes les conditions. L’État va l’octroyer aux concernés jusqu’au 31 décembre 2022. De leur côté, les patrons n’ont pas l’obligation de verser cette prime. En effet, cette prime PEPA se fait volontairement en non sur obligation. Ils peuvent alors la payer dans la limite fixée. Payer une part de la somme ou ne pas payer du tout.
Les montants pour la nouvelle aide
Selon l’Internaute : “La prime de partage de la valeur peut être versée par tous les employeurs de droit privé, y compris les travailleurs indépendants, les mutuelles, les associations ou les fondations, les syndicats, etc. Les EPIC, les EPA, lorsqu’ils emploient du personnel de droit privé (par exemple les agences régionales de santé)… Pour les versements entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2023, la prime versée aux salariés ayant perçu, au cours des douze mois précédant son versement, une rémunération inférieure à trois fois la valeur annuelle du SMIC correspondant à la durée de travail prévue au contrat, est exonérée de toutes les cotisations et contributions sociales patronales et salariales, dont la CSG et la CRDS. »
La source a de même ajouté : « Dans cette situation, le forfait social ne reste pas dû. La prime reste également exonérée d’impôt sur le revenu. En revanche, si la rémunération du salarié est égale ou supérieure à 3 fois le montant du Smic, également à compter du 1er janvier 2024, la prime est soumise aux cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu.”
Pour le montant, la prime va donc tripler. Ceux plafonnés à 1 000 euros passeront donc à 3 000 euros. Ceux de 2 000 passeront à 6 000 euros. Ainsi, le salarié d’une entreprise qui signe le contrat en 2021 recevra en début d’année 2000 €. Et s’il reçoit la prime en étant éligible, il pourrait ainsi toucher 6 000 € de plus.