Lors de sa campagne pour l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a promis une revalorisation de la pension de retraite après sa réélection. Cependant, son annonce ne concerne pas les caisses de retraite complémentaire.
Retraite complémentaire : les caisses qui ne seront pas revalorisées
Sur son site internet, Capital a indiqué : « Pour l’essentiel, les caisses de retraite complémentaire ne devraient pas suivre l’exemple de l’État ». L’Agirc-Arrco, qui gère les salariés des privés et des cadres, a déjà communiqué qu’il n’y a pas de revalorisation. Ceux qui espèrent une augmentation doivent patienter jusqu’au mois de novembre 2022. En effet, il pourrait y avoir une éventuelle revalorisation à cette date.
Par ailleurs, le RAFP ou le régime de retraite additionnelle de la fonction publique, ainsi que l’Ircantec pour les contractuels, ne s’élèveront pas. Le secteur de la santé ne doit pas s’attendre à quoi que ce soit. Cela signifie qu’il n’y a rien à espérer pour tous les assurés dépendant de telles caisses de retraite.
Les caisses qui suivront l’exemple de l’État
Toujours d’après le site de Capital, « ce sont les anciens travailleurs libéraux qui pourraient potentiellement profiter le plus d’une telle décision ».
En effet, ces salariés dépendent de multiples caisses de retraite. La plupart de ces derniers sont dans la possibilité de revaloriser les pensions complémentaires. Ce qui est déjà assuré pour les notaires. Ces derniers n’ont pas pourtant fixé de montant précis pour l’augmentation prévue.
Pour les autres caisses qui suivront l’exemple de l’État, l’adoption réelle de la revalorisation de la retraite de base reste attendue. C’est le cas pour la CARPV ou la caisse de retraite complémentaire des vétérinaires, mais encore de la Cipav. Elles attendent pour se décider, précise encore Capital.