Le compteur Linky ne cesse de faire l’objet de controverse ces derniers temps, si bien que de nombreux foyers refusent catégoriquement de l’installer. Mais quels sont les impacts d’un tel refus ?
La mise en place du compteur Linky est obligatoire en France et les contrevenants à cette règle sont soumis à une sanction. Voici pourquoi il est impératif de remplacer votre ancien compteur par le dispositif d’Enedis.
Compteur Linky : un dispositif qui ne fait pas l’unanimité
Enedis rencontre des difficultés à convaincre les foyers français à utiliser le compteur Linky. En effet, les polémiques ne cessent de se multiplier au sujet de ce dispositif : risque d’incendie, problèmes d’arnaques, risques sur la santé, atteinte à l’intimité…Pourtant sa mise en place est obligatoire et la réticence à l’installer par les particuliers comme par les professionnel est passible de sanctions non négligeables.
Toutefois, lorsque le compteur ne se trouve pas dans l’espace public, l’installateur est contraint de demander l’autorisation du propriétaire des lieux et ce dernier a tout à fait le droit de refuser. C’est l’argument rapporté par Elisabeth Borne en janvier 2020 à la suite de la question d’un sénateur, à l’époque où elle était encore ministre. A titre indicatif, lorsque l’ancien compteur tombe en panne, le réparateur le remplace automatiquement par le dispositif vert.
Des pénalités prévues pour les réfractaires
Ceux qui refusent d’installer le compteur Linky n’auront pas droit à ses avantages. Si le compteur se situe dans leur maison, ils peuvent refuser l’entrée des agents d’Enedis. Par conséquent, le nouveau dispositif ne sera pas mis en place. Comme il ne s’agit pas d’une propriété du client, le fait d’empêcher son accès est contre la loi et le gestionnaire de réseau est libre d’annuler le contrat. Ce qui provoque une coupure de courant.
La réticence au dispositif vert entraine également un surcout lié au déplacement du technicien. Ce nouveau compteur a pour but de limiter les coûts en minimisant les déplacements de ces experts en pilotant la maintenance à distance. Par conséquent, les réfractaires devront payer pour l’auto-relevé.