L’annonce du décès de Régine se retrouve à la Une de tous les médias. Son ami ainsi que biographe, Gilles Lhote, fait part du destin extraordinaire de « La Reine de la nuit ». Un hommage à la vie de Régine et c’est dans les colonnes de Paris Match que ça se passe.
Le parcours de Régine
Régine ouvre sa toute première boîte de nuit en 1956. Ses fêtes étaient vraiment connues de tout le monde. Ainsi, elle ouvre plusieurs clubs privés payants après avoir pris connaissance de l’importance d’une boîte de nuit. Elle était une véritable femme d’affaire redoutée de tous avec son culot et son sarcasme. Avec sa popularité qui ne cesse d’augmenter, elle crée un véritable empire international. Avec 25 établissements franchisés à travers le monde, Régine était considérée comme une femme phénoménale. Cependant, elle était surtout appréciée par le public grâce à sa carrière de chanteuse et actrice.
Des anecdotes sur sa vie
Un extrait de l’article de Paris Match parle d’un scénariste qui serait venu discuter avec Régine. Il va alors lui faire le « pitch » de sa vie. « Un père, Juif polonais, qui a perdu au poker sa boulangerie d’Anderlecht, en Belgique… Un homme qui, à force de la faire attendre devant le casino d’Aix-en-Provence, lui a donné envie d’entrer dans le monde de la nuit avec toutes ses lumières. (…) Une enfance à la Zola, la mère partie en Argentine, la ribambelle de nourrices, les foyers d’accueil, l’école de la survie. Puis la fuite d’une enfant juive et de son petit frère, Maurice, futur grand industriel du textile, pendant l’Occupation. Et l’évasion par le rêve en écoutant à la TSF les chansons de la môme Piaf, de Tino Rossi, de Maurice Chevalier… ». Il est vrai que tout cela est déjà si passionnant.
En faisant attention à chaque détail, Régine n’oublie pas de préciser que son idole, c’était Fréhel. Elle a eu l’opportunité de la rencontrer Chez Tonton. Le scénariste et elle se racontent des anecdotes qui ont sans doute transformé la personne qu’était Régine. Elle rêvait de « foutre le camp » à 17 ans, avec seulement une idée « faire ce que je veux ». Il faut bien admettre qu’elle avait déjà cette particularité qui faisait l’admiration de tous.
