Voyant que la rentrée scolaire approche à grand pas, les parents apprennent une nouvelle désolante. Il s’avère que plusieurs crèches manquent de personnel. Les explications !
Manque de personnel
Cela ne date pas d’aujourd’hui. En effet, les crèches ont déjà fait face à ce problème il y a déjà quelque temps. Les parents commencent à se poser des questions sur la garde de leurs bébés. D’ailleurs, Julie Marty-Pichon, porte-parole du collectif Pas de bébés à la consigne, a mis un accent sur ce sujet dans Franceinfo : « Cela fait 20 ans qu’on dit qu’on va avoir un problème ». « Les assistantes maternelles, qui sont le premier mode d’accueil en France, en 2030, 44% seront à la retraite. C’est demain 2030. Et on n’a pas anticipé ça. Ni valorisé ça ». « Ni ouvert de centres de formation. À un moment donné, il faut que le politique prenne ses responsabilités ».
Face à cette contrainte, le ministère a pris une décision en affichant un arrêté ministériel. Ainsi, il pourra aider les crèches et les parents. Ceci dit, les employeurs auront la possibilité de recruter des salariés non qualifiés, dès le 31 août. Par contre, ils doivent fournir des preuves qu’ils n’ont trouvées aucun candidat qualifié pour le poste. Cela pour une durée de trois semaines.
Inquiétude pour la rentrée scolaire
Contrairement à ce que le ministère attendait, tout le monde n’est pas confiant face à cet arrêté ministériel. « On est très inquiets de cet arrêté. Le gouvernement est allé plus loin, avec cette possibilité d’avoir 15% du personnel non formé », déclare Julie Marty-Pichon. Elle continue en ajoutant que « Les équipes en place ne vont pas avoir le temps de former ces gens non qualifiés. Et même ces personnes, si elles arrivent dans des conditions qui ne sont pas optimales, elles ne vont pas rester ».
Cette porte-parole considère que cette mesure n’est pas une issue pour les crèches et les parents. « Cet arrêté ne va pas résoudre la crise massive que nous vivons ». « C’est une politique de la rustine, pour essayer de maintenir coûte que coûte les places ouvertes », avoue-t-elle ensuite. En espérant toucher la raison de certains, elle a lancé « C’est une politique de la rustine, pour essayer de maintenir coûte que coûte les places ouvertes ».
Elle continue l’entretien avec un message un peu désolant vis-à-vis de leur métier : « Nos métiers ne sont pas reconnus, pas valorisé et la pénurie, elle est structurelle aujourd’hui ». Juste après, elle avance quelques explications concernant le souci de recrutement.
Un salaire peu motivant
Elle estime que les salaires ne sont pas à la hauteur pour attirer des candidats. Ainsi, les parents ont des difficultés à trouver une crèche pour leur enfant.
En concluant, Julie Marty-Pichon incite les autorités à prendre des décisions si cela continue. « S’il n’y a pas suffisamment de personnel, il va falloir fermer des places en crèche pour garantir la sécurité des petits ou des professionnels. Ou bien réduire les amplitudes horaires ». Ceci représente une bonne nouvelle pour les parents en difficulté de trouver une place pour son bébé. Voyons si le gouvernement parviendra à trouver une solution.