Pour acquérir une pension complète une fois en retraite, vous devez avoir l’âge légal de départ (62 ans) et le nombre de trimestres requis pour le taux plein. Toutefois, elle est différente d’une pension au taux plein obtenue automatiquement en partant à 67 ans. Par ailleurs, sachez que le nombre de trimestres demandé dépend de l’année de naissance. Ainsi, pour ceux qui sont nés en 1960, il s’élève à 167. Vous serez victime d’une minoration si vous ne pouvez pas les afficher. S’appliquant sur la pension finale, cela est définitif.
Retraite : la décote et la surcote
Comme Planet a pu l’expliquer plusieurs fois auparavant, la formule de calcul du montant de la pension dépend également d’autres facteurs. Ainsi, sur le site du Service Public, l’administration française présente : “Revenu annuel moyen x Taux de la pension x Durée d’assurance du salarié au régime général limitée à la durée d’assurance maximum selon l’année de naissance / Durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein ”.
Cela dit, certains travailleurs ne rencontrent pas ce problème de la décote. Au contraire, ils auront le bonheur de faire face au sujet de la surcote. Précisément, cette dernière profite aux actifs ayant travaillé plus que nécessaire.
Avec 188 trimestres cotisés, combien toucherez-vous à votre départ ?
On va prendre un exemple : vous êtes né en 1960 (ou avant). Donc, vous partirez avec 188 trimestres. Cela veut dire que vous avez 21 trimestres de plus que prévu. En supposant que ces derniers aient tous été cotisés (et non assimilés, ceux-ci n’ouvrant pas droit à une majoration), le travailleur en question peut s’attendre à une surcote considérable.
Toutefois, elle est limitée à quatre trimestres supplémentaires par an au maximum. Cela étant, avec une majoration de 1,25% par trimestre, et passée à la durée de cotisation requise. En théorie, cela équivaut à 26,25% en plus. En tout cas, c’est en ne tenant pas compte des garde-fous.