Mauvaise nouvelle pour les retraités allocataires de la pension d’invalidité. De nouvelles sanctions vont s’appliquer leur concernant. On vous dit tout !
Selon un décret appliqué depuis le mois de novembre dernier, les travailleurs en situation de handicap ne peuvent plus toucher intégralement la pension d’invalidité. Le point à travers cet article !
Retraite : vers l’annulation de la pension d’invalidité ?
Voté il y a quelques jours, ce décret concernant les travailleurs en situation de handicap commence à créer le buzz. Son application date du mois de novembre dernier et sanctionne de nombreux Français touchant de manière partielle ou totale la pension d’invalidité. En effet, ces employés dont désormais autoriser à cumuler leur rémunération avec la pension d’invalidité.
Cette nouvelle mesure permet aux victimes de maladies chroniques et autre handicap de travailler librement tout en profitant des droits qui leur sont octroyés. Mais depuis son instauration, le sujet ne cesse de créer la polémique et le dispositif est loin de faire l’unanimité. En cause : les modalités d’accès au salaire et la pension d’invalidité. Parmi les mesures retenues figure le fait de ne pas toucher plus de 44 000 € par an, incluant la pension et le salaire.
Une sanction de taille concernant la pension d’invalidité
Pour plusieurs profils concernés, ce dispositif est inadmissible. Avant que le décret ne sorte, il était possible de toucher chaque année jusqu’à 60 000 € en cumulant la pension d’invalidité avec la rémunération mensuelle. Aujourd’hui, en travaillant à temps partiel, cette somme atteint à peine les 50 000 € par an. En excédant ce seuil, c’est l’intégralité de la pension d’invalidité qui risque de se volatiliser.
Selon les dernières études, cette mesure s’appliquerait à plus de 8 000 travailleurs. Notons que la pension d’invalidité est également indispensable pour accéder à l’assurance conclue avec l’employeur. Néanmoins, lorsque la pension disparaît, le titulaire ne peut plus profiter du système de prévoyance sociale. L’affaire est actuellement entre les mains de la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (FNATH).