Découvrez ceux qui vont profiter des retraites à 1000 € minimum. Selon Olivier Véran, le député LREM de l’Isère : « C’est un plancher de base de retraite qui va évoluer ».
Retraite à 1000 € minimum : les personnes éligibles
La possession de 165 trimestres ou carrière complète est une condition indispensable pour bénéficier du 1000 € minimum. En effet, ce n’est pas pour tout le monde.
Des milliers de retraités aux carrières découpées ne sont pas pris en compte. Ceux qui reçoivent le minimum vieillesse de 903 € par mois, depuis janvier 2020, sont aussi exclus. D’après Michel Beaugas, le secrétaire confédéral de Force ouvrière : « Ce que l’on reproche aux 1000 euros, c’est que bien évidemment ce n’est pas suffisant pour vivre décemment et qu’il vaudrait mieux avoir une retraite a minima de 1 400 euros ».
Par ailleurs, l’opposition se pose des questions à propos du financement de la mise en place de cette mesure.
Les revalorisations pour 2022
Justement, trois prestations ont déjà été revalorisées en janvier 2022.
Premièrement, les pensions de retraite issues du régime de base ont haussé de 1,1%. Pour rappel, son annonce de revalorisation s’est déroulée en 2021. Deuxièmement, l’Aspa ou l’allocation de solidarité aux personnes âgées a également progressé de 1,1%. Troisièmement, le Smic ou le salaire minimum de croissance a augmenté de 0,9%. Effectivement, il est passé de 10,48 € à 10,57 € brut horaire.
Inflation 2022 : les économistes craignent le pire pour le niveau de vie en France
Actuellement, les Français continuent à subir la hausse des prix de la consommation. François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a estimé que « le phénomène pourrait d’ailleurs approcher de son pic en France ».
De son côté, Stéphane Colliac, économiste chez BNP Paribas, a dit : « On anticipe que l’inflation reste élevée, entre 2,5% et 3%, au premier semestre 2022, mais pas forcément que ça accélère plus ». Justement, cela doit être suffisant pour bloquer la croissance du pouvoir d’achat sur l’année entière.
Pour sa part, l’économiste Mathieu Plane a expliqué : « Quand vous avez des tensions sur le marché du travail et le chômage qui baisse, c’est plutôt favorable à des augmentations de salaire. »