Retraite : voici de bonnes raisons de reporter votre date de départ

D’après le dernier rapport de la certification des comptes de la Sécurité sociale, publié le 24 mai par la Cour des comptes, il faut au moins 6 mois à l’avance pour bien étudier son dossier avant de partir à la retraite.

Date de départ : décalez-la pour gagner plus

Pour connaître vos nombres de trimestres, étudiez vos droits via votre compte personnel sur Info-retraite.fr. S’il vous manque un ou deux trimestres, le mieux est de décaler votre date de départ à la retraite.

Selon Dominique Prévert, associé du cabinet Optimaretraite : « Vous pouvez aussi rester dans votre entreprise au-delà de l’âge légal, nombre de trimestres requis atteint ou non. Et ce, que ce soit pour des raisons personnelles, affectives, psychologiques ou économiques. La différence de pouvoir d’achat entre votre salaire et votre pension de retraite peut être conséquente. En continuant de travailler, vous pouvez donc, à court terme, avoir des revenus plus élevés, tout en générant de nouveaux droits à la retraite, jusqu’à 63,64 ou 65 ans. Cela vous permettra d’avoir une surcote non négligeable. »

Effectivement, le taux de votre durée d’assurance varie entre 37,5 et 50% (50% étant le « taux plein »). « En poursuivant votre activité au-delà de l’acquisition du taux plein, vous pouvez obtenir une majoration de 1,25% par trimestre, durant toute la durée de versement de votre pension », rappelle Femme Actuelle.

Si vous aviez prévu de finir vos droits à la retraite en fin d’année, il est profitable de repousser votre départ en début de l’année suivante. « Le régime de base s’appuie sur les 25 meilleures années pour calculer le salaire annuel moyen. Or, la dernière année, qui offre souvent la rémunération annuelle la plus élevée, n’est prise en compte seulement si elle a été accomplie en totalité. Ainsi, il vaut mieux partir le 1ᵉʳ janvier que le 1ᵉʳ décembre pour augmenter le calcul de votre pension », préconise l’expert.

« Même si cela ne vient rajouter que 20 à 30 euros par mois, sur la durée, cela revient à des milliers d’euros sur 20 ou 30 ans d’espérance de vie. », poursuit M. Prévert.

Retraite : travailler un an de plus pour se soustraire au malus temporaire Agirc-Arrco

C’est bien d’avoir atteint le taux plein dans le régime général, toutefois, cela ne signifie pas que vous échapperez au malus temporaire de 10%. Il est instauré en 2019 par l’Agirc-Arrco et dure trois ans. Pour éviter cela, cotisez quatre autres trimestres de retraite en repoussant de quelques mois à un an votre date de départ. Bien sûr, agissez selon vos revenus. Vous pourriez bénéficier d’une surcote de 10, 20 ou 30% en fonction du nombre d’années supplémentaires travaillées, seulement durant un an.

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