Face à cette inflation galopante, la revalorisation du minimum vieillesse a de nouveau été faite cette année. Plus précisément, le 16 août. Cela fait suite à l’augmentation annuelle du 1er janvier : une hausse de 4% qui concerne également le mois de juillet de manière rétroactive.
Le minimum vieillesse a une double facette
Selon le site de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), deux dispositifs de minimum vieillesse coexistent. Le premier, datant de 1956, consistaient en deux prestations : une allocation principale et une allocation complémentaire appelée « allocation supplémentaire du minimum vieillesse » ou AVS.
Après 2006, l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées) est en seconde place. Il s’agit d’un dispositif unique. Pour ce dernier, c’est l’Aspa qui prend en charge les nouveaux allocataires. Cependant, les bénéficiaires de l’ancien système ont pu continuer à le toucher. Par ailleurs, le terme de minimum vieillesse reste utilisable pour désigner ces dispositifs.
Quelles sont les conditions de cette revalorisation ?
Le minimum vieillesse comble le manque de revenus. Pour un individu seul, depuis le 1er juillet, la revalorisation est de 953,45 euros par mois, contre 1 480,24 euros pour un couple. Cela dit, celui qui touche 500 euros bénéficiera d’une aide de 453,45 euros pour atteindre la revalorisation en août. Néanmoins, il faut d’abord avoir 65 ans pour obtenir ce minimum vieillesse, d’après le site Service Public. Toutefois, dans certains cas, comme les invalides ou les prisonniers de guerre, ils pourront peut-être percevoir cette allocation plus tôt. Dans ce cas, les personnes nées après 1955 peuvent en profiter à 62 ans, mais les personnes nées avant juillet 1951 peuvent en réjouir qu’à 60 ans.
En outre, les bénéficiaires doivent résider en France au moins six mois par an. Par contre, les étrangers peuvent l’obtenir dans certaines circonstances. Par exemple, ils peuvent la toucher après 10 ans de détention continue d’un permis de travail, d’un permis de séjour, ou d’un statut de réfugié ou d’apatride. La DREES affirme qu’« au 31 décembre 2019, environ 601 600 personnes bénéficient du minimum vieillesse ».