L’inflation prend de l’ampleur dans le quotidien des ménages. En juillet, l’État Français ne va pas seulement aider les retraités. En effet, les minima sociaux et les autres prestations sociales vont aussi connaître une revalorisation.
L’État veut faire la revalorisation dans tous les domaines
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s’est engagé comme suit : « Sur les minima sociaux, je souhaite pouvoir les revaloriser dès cet été, en même temps que de rendre le système beaucoup plus simple ».
Le chef de l’État a fait cette déclaration le 20 avril 2022, lors de son duel télévisé contre Marine Le Pen. Sa promesse concerne : le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation aux adultes handicapés (AAH), l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ou minimum vieillesse, l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI), l’allocation veuvage (AV), ainsi que l’allocation de solidarité spécifique (ASS) pour les chômeurs en fin de droit. L’ »Allocation Équivalent Retraite » (AER) a été arrêtée depuis 2011, et l’allocation temporaire d’attente (ATA) depuis 2017.
+ 4 % dès le 1er juillet pour le RSA, l’AAH et l’ASPA
Le quotidien Les Echos relate que ces minima sociaux, ainsi que les allocations familiales, devraient connaître une augmentation anticipée de 4 %. Cela signifie qu’ils auront le même taux que les pensions de retraite de base.
Le 1er janvier 2022, on a constaté une revalorisation de l’Aspa et de l’allocation veuvage d’un taux de 1.1%. Les autres prestations ont augmenté de 1.8%. Le 1er avril 2022, la hausse totale a atteint les 5,1 % pour les premières allocations et 5,8 % pour les autres. En conclusion, on estime le coût de la mesure à 2 milliards d’euros. Cela va s’ajouter aux 5 milliards d’euros, cette somme essentielle pour la revalorisation des retraites.
Qu’en est-il des aides au logement ?
Relativement aux aides personnalisées au logement (APL), l’État n’a pris aucune décision pour le moment. Cela veut dire qu’il n’y aura pas encore d’augmentation prévue. En rappel, L’État revalorise la valeur des APL chaque année, au 1er octobre. Cette revalorisation se base sur l’évolution de l’indice de référence de loyers (IRL), observé au 2ᵉ trimestre de l’année en cours.
La hausse était à 0,42 % après trois années de gel et de sous-indexation en octobre 2021. Cependant, certaines associations jugent que cela est insuffisant. C’est pourquoi, la Fondation Abbé Pierre appelle l’État à augmenter les APL de 10 %. Vis-à-vis de l’inflation, « la première réponse, c’est d’augmenter de 10 % les APL », « malmenées » durant le quinquennat précédent.
Le 09 juin 2022, Christophe Robert, le délégué général de la Fondation Abbé Pierre, a déclaré sur France Info : « Quand le gouvernement parle du projet de loi sur le pouvoir d’achat, jamais il ne parle du logement ! Or, c’est le premier poste de dépenses ».
Les mesures de revalorisation font partie du projet de loi sur le pouvoir d’achat. On verra donc ce dernier dans le cadre du Conseil des ministres du 6 juillet 2022. Le Parlement va l’examiner afin de pouvoir ensuite voter.