RSA : cette nouvelle réforme va irriter les Français !

Très bientôt, le RSA pourra être payé en échange de 15/20 heures d’activité par semaine. Cette idée a créé une polémique pendant la campagne présidentielle de Valérie Pécresse et Emmanuel Macron. De plus, à ce sujet, dix territoires en France feront l’objet d’un test à partir de janvier prochain.

La réforme du RSA

Valérie Pécresse et Emmanuel Macron ont proposé de réformer le Revenu de solidarité positif (RSA). Et ce, en l’adaptant à 15 à 20 heures d’activité par semaine. Le président réélu entend mettre en place ce tout nouveau dispositif. Il est même prévu que ce tout nouveau RSA soit généralisé en 2024. Ainsi, ce nouveau système sera testé par la mise en place des territoires pilotes.

À quoi ressemblera ce nouveau RSA ? Celle-ci débutera par une phase d’instruction diagnostique pour le destinataire. Les personnes dans un cadre similaire à celui des chômeurs en place via France Travail (qui remplacera Pôle emploi) l’accompagneront. Des étapes d’immersion en entreprise sont également au programme. Les services sélectionnés pour le test disposent d’un libre choix concernant le nombre d’heures de fonctionnement par semaine, ainsi que de sanctions en cas de non-respect des règles.

Les départements concernés

Pour l’instant, on n’a pas encore publié la liste complète. Par contre, selon certaines informations révélées dans les médias, il est lié aux Alpes-Maritimes, à la Somme, au nord et à l’Essonne. Le président du conseil départemental de l’Essonne, François Durovray (LR) est aussi candidat et avance que « Nous avons 31 500 allocataires du RSA. C’est une de nos priorités. Nous avons mis en place une plateforme d’orientation et de référents pour chaque allocataire entrant dans le dispositif, par des diagnostics personnalisés de chaque situation, par la création de dispositifs innovants pour faciliter le retour à l’emploi comme le Pack Sortie RSA, le site JOB91, coachs emploi. »

Selon lui, cette nouvelle formule ne peut être que positive, car le taux de chômage en Essonne est de 6,5 %. Plusieurs secteurs (éducatif, restauration, social, enseignement) recherchent activement de nouvelles personnes. « Il y a une opportunité exceptionnelle à ne pas louper. On a un vrai devoir de leur permettre de leur remettre un pied à l’étrier. »

En plus, il y a un vrai financement pour le ministère, comme l’avoue l’homme politique : « Notre objectif est également de maîtriser les dépenses sociales, accrues pendant la crise sanitaire, et qui pèsent lourdement sur nos budgets, afin de préserver nos marges d’actions et d’investissements ».

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