C’est l’histoire ahurissante d’un client de la banque qui apprend qu’il est décédé aux yeux de l’institution. Il se retrouve dans l’obligation de fournir des preuves solides de son existence pour pouvoir empocher sa retraite.
A 63 ans, Marc Souali, originaire de Seine-Maritime se retrouve face à une procédure administrative compliquée. Le retraité doit prouver à sa banque qu’il n’est pas mort pour pouvoir continuer à empocher sa retraite.
Marc Souali au cœur des tourments
Comment démontrer qu’on est bel et bien en vie lorsqu’aux yeux de l’administration on est décédé ? C’est la situation déroutante dans laquelle s’est retrouvé Marc Souali il y a quelques semaines. C’est par téléphone que le maître d’hôtel a appris la nouvelle. A ce propos, il raconte : « ils m’ont posé de nombreuses questions sur mon identité avant de m’alerter que je devais régulariser rapidement la situation au risque de ne plus toucher ma pension de retraite », dans les colonnes de L’Union. Si le processus venait à être interrompu, il faudra patienter beaucoup de temps avant de pouvoir récupérer les pensions.
Au début, le senior pensait qu’il s’agissait simplement d’une blague. « On se dit qu’il s’agit d’une simple erreur et on croise les doigts pour qu’elle soit sans conséquences… On m’a demandé de rédiger un engagement sur l’honneur avec une attestation de vie de mon domicile pour rectifier l’erreur. Même la Mairie était surprise d’apprendre mon décès et s’apprêtait à contacter ma femme ».
Une situation rare
Dans le cadre de l’entretien auprès de nos confrères, la Carsat a fait savoir que ce genre d’erreur arrivait rarement. La plupart du temps, il s’agit d’une erreur de frappe ou une homonymie lors de la saisie du numéro de sécu. L’entité précise toutefois : « Les démarches de vérification sont très précises ».