Environ 100 000 € ont été dérobés par un jeune homme de 20 ans de Clichy, Aux-de-Seine, prénommé Sahim. En effet, il a utilisé le décompte des rebonds. Découvrons les détails !
Des comptes de rebond
Mercredi dernier, Sahim assistait à son procès au tribunal. Face aux juges, il a confié qu’il n’était qu’un pion dans cet échiquier. De plus, ils n’ont vu jusqu’ici que le sommet de l’iceberg. « Ma tâche, c’était juste de trouver des personnes pour créer des comptes de rebond. Je gagnais entre 100 et 500 euros selon la capacité de retrait. J’ai commencé quand on m’a proposé d’ouvrir un compte de rebond, dans mon lycée, à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine). En remerciement, j’avais eu 250 euros. Je me suis dit que j’allais aussi me mettre à recruter des personnes. »
30 iPhone pour lui seul !
La police a mis la main sur les objets de Sahim que les 120 € de l’aide sociale ne pourraient jamais acheter. À savoir : 3 trottinettes électriques pour un total de 11 000 €, 30 iPhone, 30 tenues de sport Nike et Jordan. Et aussi, des doudounes à 1 500 € chacune, des baskets Gucci, Prada, Dior, Jordan, Louis Vuitton, Yves Saint-Laurent, ainsi que des casques Bluetooth.
Mais également des billets d’avion pour Marrakech et Barcelone. « Les billets d’avion, c’était pour rejoindre des copines en vacances », a insisté Sahim. Tout cela provient d’une arnaque massive dite aux comptes de rebond. La veille, un employé du service des cartes bancaires l’a contacté.
Leur technique d’approche pour escroquer
Des virements sont nécessaires pour boucher les trous. Et ainsi de suite. Ce, pour être débité avec une carte bancaire, finalement. C’est ce qu’on appelle « le principe des comptes rebond ». Néanmoins, la police a une ruse astucieuse. En effet, ils ont pu identifier deux femmes propriétaires des deux premiers comptes. Ainsi, ces femmes disent aux enquêteurs qu’un homme les a abordées lors d’une fête. De ce fait, elles ont accepté 100 € à l’échange d’un selfie et d’une copie de leur carte d’identité.