Saucisson : comment reconnaître un vrai saucisson artisanal ?

Rien ne vaut un bon saucisson artisanal. Pourtant, ce n’est pas toujours facile d’en trouver de nos jours. Heureusement, l’association 60 millions de consommateurs nous montre une astuce pour dénicher un vrai saucisson artisanal.

Saucisson : attention au prix trop alléchant

Il faut savoir que le saucisson commercialisé à moins de 30 euros le kilogramme dissimule quelque chose.

D’après Stéphane Malandain :

« Trois saucissons à 10 € présentés comme des produits du terroir ? Ce n’est tout simplement pas possible. Méfiez-vous d’un saucisson en viande fraîche et boyau naturel vendu en dessous de 30 €,kg. Je dirais même : tournez les talons. »

Et pour cause, le processus de fabrication de cet aliment dépasse généralement la barre des 30 euros. Le spécialiste estime alors qu’un saucisson en dessous de ce prix pallie sa rentabilité autre part.

« 80 % des saucissons secs sont fabriqués avec des boyaux synthétiques. Et comme les temps de fermentation et de séchage sont peu respectés, les fabricants compensent en ajoutant colorant, arôme… » , précise-t-il.

Trouvez les vrais producteurs

Pour être certain d’acheter le bon produit, le mieux est de faire ses achats chez de vrais producteurs. Le goût du produit peut varier en fonction du commerçant. D’abord, vous devez vous rendre dans un « marché des producteurs de pays » pour être sûr de trouver un produit du terroir.
Jean-Marie Lenfant le précise bien en affirmant :

« À la différence d’un marché classique ouvert à tous (producteurs, vendeurs et revendeurs), ces marchés garantissent la présence de producteurs locaux utilisant de la matière première locale. »

Comment reconnaître le vrai saucisson de qualité ?

Stéphane Malandain, le directeur de la société Saucissons Roches Blanches en Seine-Maritime, nous partage ses recommandations.

Le saucisson doit être sec en boyau naturel. Ainsi, sa forme ne doit pas être régulière. On doit d’ailleurs le plier et le tordre, et ensuite le ficeler aux deux extrémités, et non l’agrafer. N’oubliez pas non plus de toujours vérifier l’étiquette.
Stéphane Malandain le souligne d’ailleurs.

« Une étiquette doit être placée devant le tas. C’est rarement fait, mais c’est pourtant obligatoire. »

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