Le journal Ouest France a dévoilé une histoire déroutante. C’est le cas de Solange Saint-Dizier qui habite seule dans la commune de Mûrs-Erigné depuis 2003. En effet, la dame a reçu une facture d’eau exorbitante.
Une facture d’eau de 18 251€
Le 21 octobre 2021, Solange Saint-Dizier, une femme âgée de 78 ans, a reçu une facture de 18 251€. La dame ne reçoit qu’une petite retraite et elle est tombée des nues face à cette nouvelle. Elle a alerté ses proches et a commencé les démarches à suivre.
Effectivement, elle a vérifié qu’elle n’avait pas de fuite d’eau. Cependant, elle a dû effectuer de nombreux procédés pour essayer d’annuler cette facture très mystérieuse. Tout ce qu’elle a fait n’a abouti à rien, c’est ainsi qu’elle a décidé de communiquer son affaire aux médias. Ouest-France en a fait un article et les lecteurs ont été tétanisés.
Les autorités locales qui lisent Ouest-France ont aperçu son histoire. Le maire des Ponts-de-Cé Jean-Paul Pavillon, vice-président d’Angers Loire Métropole chargé de l’eau, a étudié l’affaire, après avoir été interpellé par les journalistes. Il a annoncé : « Nous ressortons le dossier qui est en effet passé en recours gracieux et nous apporterons des éléments de réponse ».
La hausse des prix de l’énergie inquiète
Dernièrement, on a assisté à une hausse de prix de l’énergie. La Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) a communiqué le 19 avril : « des risques pour la continuité des services d’eau ». Régis Taisne, chef du département eau de la Fédération a expliqué en détail les causes.
La reprise économique post-covid-19 sature le fret maritime depuis l’été 2021. Les charbons actifs venant de Chine, d’Australie ont des problèmes d’approvisionnement. Rappelons que ces derniers sont les produits réactifs utilisés pour la potabilisation et l’assainissement. Ils sont indispensables à l’entretien et à l’investissement. Cette concomitance de différentes difficultés, à laquelle s’ajoute la tentation de certains acteurs de spéculer, met les collectivités devant un tableau délicat. Il n’y a pas de solution simple dans ce secteur.
La FNCCR exige du gouvernement la totale responsabilité des mesures d’urgence. D’abord, dans la mise en place d’un vrai « bouclier tarifaire » pour les collectivités. Elle veut que l’État commence « une cellule de veille » sur les affaires d’approvisionnement. La FNCCR croient que les collectivités vont brusquement penser à des « leviers » pour « optimiser leur consommation d’énergie ».