Parfois, il est plus sage de décliner l’héritage proposé par un défunt parent, si l’on ne veut pas se retrouver à débourser une fortune. La rédaction de Lacs champagne vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Les enjeux de la succession
Alors que la campagne présidentielle bat son plein en France, le sujet lié à la succession est sur tous les fronts. Selon nos confrères de Planet, le modèle français présente encore plusieurs failles en ce qui concerne les règles liées à l’héritage. Selon un rapport partagé par le CAE (Conseil d’Analyse Économique), la France risque de se transformer en une société d’héritiers si aucune réforme n’est appliquée.
Lors du décès d’un proche, il n’est pas toujours bénéfique de se faire léguer le patrimoine du défunt. Dans certaines situations, il est même conseillé de le refuser. C’est ce qu’on appelle le « refus de droits de succession ». À ce propos, un média spécialisé souligne : « Si vous renoncez à recevoir votre part de l’héritage, vous êtes considéré comme n’ayant jamais été légataire. Si vous faites partie de la famille du défunt, vous pourrez cependant participer aux frais des funérailles suivant vos moyens ».
Dans quel cas refuser un héritage ?
Il est préférable de procéder à un « refus de succession » dans plusieurs cas de figure. Si vous choisissez cette option, le patrimoine sera transféré aux prochains légataires en l’absence de testament. Lorsque le défunt a communiqué ses dernières volontés à son notaire, le capital sera simplement redistribué entre les héritiers.
Le refus doit être privilégié dans la mesure où on souhaite favoriser ses descendants. En effet, cette déclinaison de l’héritage permet à ces derniers d’hériter plus vite des biens légués et de les soutenir dans l’immédiat. Cette initiative présente également l’avantage de ne pas faire sortir le capital légué de la famille. Enfin, il est recommandé de renoncer à l’héritage lorsque la valeur des dettes dépasse celle du patrimoine légué.