Supermarché Intermarché : toutes les bouteilles d’eau ont été retirées !

Ce jeudi 15 septembre, le président du groupement Les Mousquetaires Intermarché, Didier Duhaupand, a pointé du doigt la marque Danone. Pour cause, il accuse la marque de profiter de l’inflation. Dans le but d’améliorer ses marges avec des hausses de prix « pas raisonnables ». Par conséquent, Danone retire toutes ses marques de bouteille d’eau des rayons des magasins.

Supermarché Intermarché : retrait de plusieurs marques d’eau

Visiblement, plusieurs marques d’eau ont abandonné les rayons du supermarché Intermarché. D’ailleurs, les marques comme Volvic, Evian ou Badoit ont été remplacées par d’autres dans un magasin de Clichy. Ainsi, Valéry Nguyen, directeur du magasin, a expliqué : « Nous préférons arrêter des eaux qui sont extrêmement chères, et mettre des eaux qui sont compétitives. Et des eaux qui répondent au pouvoir d’achat de nos clients ».

Outre ces trois marques d’eau, le président du groupement Les Mousquetaires Intermarché, Didier Duhaupand, tenait à expliquer pourquoi il a aussi retiré celles du groupe Danone. « Il y a eu un changement de direction à la tête de Danone. Et leurs actionnaires leur demandent une profitabilité supérieure, cela se traduit par des hausses de tarifs ». Pour appuyer ses explications, il a également fait savoir que le groupe Les Mousquetaires produit aussi des bouteilles d’eau de source. « Nous aussi sommes producteurs, avec des sources d’eau ». Avant d’ajouter : « Nous connaissons la décomposition des coûts », ce qui « nous fait dire que les demandes d’environ 12% (de hausses de tarif) ne sont pas raisonnables » par rapport au marché.

« Un empilement de négociations serait vraiment préjudiciable à tout le monde »

Ce propos de Jean-Philippe André n’est pas approuvé par Danone. Premièrement, les négociations ne doivent pas être rendues publiques, notamment sur le plateau de BFM Business. Deuxièmement, l’industriel affirme que ses augmentations sont justifiées. À savoir que ses coûts de production explosent et les coûts des différents plastiques pour les bouteilles ont connu une hausse de 20 à 05%. Sans oublier la flambée du coût du transport et les coûts des énergies pour faire tourner l’usine.

Rappelons qu’en mars dernier, l’État a décidé de rouvrir les négociations entre industriels et grande distribution. Par la suite, on a décidé des prix d’achat d’une grande partie des produits vendus en grandes surfaces. Le principal objectif était de tenir compte de l’inflation à la fois des matières premières agricoles, mais également des coûts de production, de transport ou d’emballage, dans les prix d’achats des produits par la grande distribution. Néanmoins, c’est un interminable bras de fer entre les deux parties depuis mars qui n’aboutit qu’à un nombre très réduit de dossiers bouclés. Évidemment, le supermarché et Danone font partie de cela.

« 45% de nos adhérents n’ont pas bouclé l’ensemble de leurs négociations avec l’ensemble de leurs clients ». Ce sont les propos de Jean-Philippe André, le président de l’Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA), à l’AFP ce 15 septembre dernier. Ainsi, il propose au gouvernement « d’inciter les acteurs à boucler ces négociations d’ici à la fin du mois ». En fait, une nouvelle phase pour les tarifs 2023 devrait débuter dès octobre et prendra fin en mars 2023. Selon lui, « Un empilement de négociations serait vraiment préjudiciable à tout le monde ».

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