Une aide financière destinée aux familles va s’étendre davantage aux foyers pour donner de l’élan à leur pouvoir d’achat. Sans doute, c’est une bonne nouvelle qui attend bon nombre de parents. En fait, le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, a annoncé la mise en place d’une « mesure sociale extrêmement forte ». Cette dernière concerne l’aide financière à la garde d’enfant, comme le rapporte BFMTV.
L’aide financière s’étend « de 6 à 11 ans révolus »
Cette aide était versée jusqu’à l’entrée au CP de l’enfant, jusque-là. Désormais, elle s’étendra « aux familles monoparentales pour les enfants de 6 à 11 ans révolus ». Quoi de bon pour aider ces ménages dont « 30% sont en situation de pauvreté » !
Emmanuel Macron avait promis d’adopter un tel dispositif, pendant sa campagne. En fait, il a déclaré en début d’année : « Après 6 ans, un enfant ne se garde pas tout seul et les familles, surtout monoparentales, se retrouvent dans une situation parfois très compliquée, notamment pour concilier vie professionnelle et vie personnelle ». Il n’y a pas de limite pour les changements. En effet, auparavant, les familles payaient la totalité de la prestation de garde d’enfant, et ne récupérant le crédit d’impôt qu’un an plus tard. Dorénavant, elles n’auront plus à le faire.
Crédit d’impôt : « Une avance immédiate »
De plus, les déclarations du ministère de l’Économie rassurent davantage les bénéficiaires. Ainsi, il annonce que : « Après une expérimentation réussie en 2020-2021, le gouvernement a choisi de généraliser la possibilité pour les parents de bénéficier d’une avance immédiate ou du crédit impôt pour les activités de garde d’enfant âgé de plus de 6 ans ». Cela dit, les foyers concernés ne vont plus payer que la moitié du coût réel de la prestation de garde d’enfant. Aujourd’hui, c’est l’Urssaf qui s’occupe de l’autre moitié. Que ce soit un prestataire ou les parents qui paient l’aide à domicile.
Bercy s’explique encore mieux en disant : « Cette avance, optionnelle, mais accessible aisément depuis deux dispositifs via des portails internet, permet aux particuliers qui en font le choix de ne plus avancer des sommes qui leur seraient remboursées par le crédit d’impôt déclaré seulement l’année suivante ; et, donc de n’avoir plus à acquitter que les montants véritablement à leur charge ».
La revalorisation de la pension alimentaire minimale pour les familles monoparentales figure entre autres parmi les mesures inscrites dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), annoncées début septembre.