Chaque année, les péages prennent une augmentation. Pour l’année prochaine, cette augmentation pourrait coûter cher aux automobilistes. Et cela, en raison de l’inflation.
Cependant, le gouvernement cherche des solutions à ce sujet. Toutefois, cela n’est pas du ressort de l’État, mais des sociétés autoroutières. Les détails dans cet article.
Augmentation annuelle et taxes
En effet, les tarifs des péages pourraient exploser avec l’inflation qui a dépassé les 6 %. Néanmoins, le gouvernement agit afin de limiter l’augmentation. D’ailleurs, ce dernier exerce une influence sur les compagnies d’autoroutes pour que les prix ne sautent pas. Clémence Beaune, ministre des Transports, annonce au JDD : “Il est inconcevable qu’il y ait une hausse du prix des péages en février prochain, de 7 % ou 8 %”.
Aussi, elle évoque que les sociétés d’autoroutes sont rattachées à l’État par le biais d’un contrat.
Des taxes pour les automobilistes
Notons que les sociétés d’autoroutes revalorisent leurs tarifs de péages suivant le cours de l’inflation de l’année. Ensuite, il incombe au ministre des Transports de l’approuver ou non. Après cela, il doit décider de les mettre en vigueur. Et ce, dès le début du mois de février. D’ailleurs, cette année, les tarifs des péages avaient pris 2 % de plus.
Par contre, un avocat du droit routier a déclaré : “Le gouvernement met la pression aux sociétés d’autoroute, mais il doit aussi intervenir en réduisant le volume de sa taxation ”. En effet, l’État obtient 38 % d’impôts et de taxes lorsqu’un automobiliste paye un péage.
Des débats concernant l’augmentation
En outre, l’avocat a indiqué que les tarifs des péages avaient bien plus gonflé quand l’État était le seul décidant. Aussi, certains députés veulent revoir des autoroutes nationalisées dont les péages seraient gratuits.
Selon l’avocat, c’est “impraticable tant du point de vue économique que pratique ”.
De plus, le maître reproche également au gouvernement de tenir compte d’un décret relatif aux péages autoroutiers de 1995. Celui-ci restait de base contraire à l’article L112-3 qui détaille les éléments pouvant rester indexés sur le prix.
Par ailleurs, si on repousse cette augmentation, on risque de payer l’augmentation de 2022 et 2023 en même temps. Pour l’instant, le ministre des Transports a annoncé que ce débat commencera “dès la rentrée avec les sociétés de concessionnaires pour éviter une forte augmentation ”.