En 2019, alors que la crise des Gilets jaunes battait son plein, l’État a accordé un coup de pouce financier à de nombreux Français. La prime d’activité avait atteint le seuil maximal de 90 € pour les employés proches du SMIC. Aujourd’hui elle est de l’ordre de 185 € par mois. Mais qui peuvent profiter de ce bonus ? C’est ce qu’on vous propose de découvrir à travers cet article !
Prime de 185 € : les résultats d’étude de la Drees et de la CAF
Selon une récente étude menée par la Drees et la CAF, il y aurait plus d’un million de légataires en plus. En pleine campagne présidentielle, cette aide semble arriver au bon moment. À titre de rappel, le gouvernement d’Edouard Philippe a fait part d’une augmentation de 100 € pour faire face à la crise des Gilets Jaunes. Une aide octroyée aux employés au SMIC. Cette augmentation était divisée en une hausse exceptionnelle du SMIC d’une part et une augmentation maximale de 90 € sur le bonus d’activité.
Quelques années plus tard, la CAF et la DREES livrent un nouveau bilan. « Les principaux bénéficiaires de cette prime sont ceux qui gagnent un revenu compris entre 1000 € et 1500 € par mois », rapportent les auteurs de l’étude. Cette décision a été prise sachant que ceux qui empochent moins que le SMIC gagnaient déjà un bonus d’activité conséquent avoisinant les 300 € par mois.
Une hausse due à la réforme
Le montant de la prime d’activité a rapidement dégringolé lorsque les revenus ont augmenté. À la suite de cette réforme, seuls les Français touchant des revenus proches du SMIC sont les principaux légataires. « Les foyers monoparentaux avec un seul enfant, dont le revenu d’activité est de 1,2 SMIC, affichent une augmentation de leur prime d’activité. Celle-ci atteint les 90 € par mois ».
Pour le cas d’un couple qui sont tous deux rétribués au SMIC, chacun profite de l’augmentation du prime individuel dont le plafond est fixé à 90 € par mois. Les couples dont les deux membres sont légataires peuvent ainsi empocher jusqu’à 180 € complémentaires chaque mois grâce à la réforme mise en place.
Cette réforme vient également tendre le champ des légataires. Selon la CAF : « Entre la situation sans refonte et la réalité actuelle, le nombre de foyers bénéficiaires a augmenté de 37 %. Cette hausse s’explique par l’ouverture des droits à de nouveaux foyers (29ù) et à une augmentation du recours (8 %) ».