Depuis le début de l’été, le ministère de l’Intérieur a reçu 300 plaintes. Il s’agit des arnaques aux virements bancaires. Faites bien attention quand vous réalisez des échanges d’identifiants bancaires par mail.
Virement bancaires : comment l’escroquerie se déroule-t-elle?
Au moment où les propriétaires de résidences estivales vous communiquent leur RIB, les escrocs interceptent le message. Ensuite ils modifient l’IBAN. L’argent sera donc versé à leurs comptes. Le pire dans l’histoire, c’est que le remboursement est impossible. Bref, ils procèdent par piratage. Ils le pratiquent lors des échanges de données bancaires par mail.
Votre adresse email, qu’elle soit personnelle ou professionnelle, est une information facile à obtenir pour un fraudeur, selon les affirmations de My Sis ID. C’est la première plateforme collaborative pour sécuriser vos données de paiement. Votre adresse email et votre mot de passe constituent une carte aux trésors pour les arnaqueurs.
Comment échapper aux arnaques ?
Achetez des antivirus pour contourner toute intrusion et piratage dans votre boîte mail. Mettez en place des procédures de vérification et d’authentification pour les demandes de virement bancaire. De ce fait, les récepteurs seront contrôlés avant que le transfert ne s’accomplisse.
Vous devez également avoir plusieurs mots de passe. Vous allez voir, les escrocs vont se casser la tête en essayant de vous arnaquer. Essayez et vous verrez.
Que faire en cas d’arnaque lors des virements bancaires ?
Votre premier réflexe doit être d’avertir votre banque. Puis, rendez-vous au poste de police ou à la gendarmerie pour porter plainte. Même si vous ne savez pas qui est le malfrat, allez-y quand même. Même si l’escroc réside hors du pays, le dépôt de plainte reste faisable.
Vous vous demandez peut-être que faire dans le cas où la somme en question est assez élevée et que votre institution financière vous refuse le remboursement. Entamez une procédure judiciaire civile. Néanmoins, assurez-vous de pouvoir prouver une négligence de votre banque ou du responsable de la location. Dans le cas échéant, c’est vous qui en subirez les lourdes conséquences.